Over Diana Ozon

Diana Ozon is dichter, auteur, performer, tekenaar en gast- docent. Ze publiceert sinds '77 is bevlogen podiumfenomeen, treedt solo op en soms met muzikale begeleiding.

Agenda

8 en 9 Juni - Amsterdam

Vurige Tongen in Ruigoord

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11 Mei- Amsterdam

Het Woord in Ruigoord

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14 April - Groningen

Stap op de Rode Loper

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13 April - Amsterdam

Het Woord in Ruigoord

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17 Maart - Eindhoven

Stap op de Rode Loper

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9 Maart - Amsterdam

Het Woord in Ruigoord

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13 Januari - Amsterdam

Stap op de Rode Loper

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t/m 2024 - Amsterdam

Wereldmuseum, Things That Matter

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8 December-Amsterdam

Het Woord in Ruigoord

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7 December - Amsterdam

Poetische ontmoeting Licht in Buutcentrum Horizon

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2022 t/m 2025 A-dam

Amsterdam Museum-vleugel in de Hermitage

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Leuke websites

Lehmann's praatjes

De Muziek van Louis Lehmann (1920-2012)

(lees verder) Ludwig Wisch

Wekelijks op Razo Radio

(lees verder) Oorlogsmateriaal
mag niet verloren gaan (lees verder) Olie Buma
De punkheld op wielen rolt over het web oliebuma.nl (lees verder) Mathilde muPe

MATHILDE μP Personal web overdose van een digitale pionierster.

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Bestel Diana Ozons dichtbundel Zwerfzang. De bundel, 48 pagina's gebonden in harde kaft kost €19,90 en is hier verkrijgbaar.

Redactie | 01 Maart 2004Paradiso Stills (Français)

klik voor vergrotingParadiso, temple 'pop' situé Leidseplein à Amsterdam et jadis synonyme de 'flower power' a été brutalement éveillé pendant la deuxième moîtié des années '70 par nombre de nouveaux groupes qui, jouant de la musique d'une façon acharnée, ardente et rapide, ont transformé le temple 'hippy' endormi en enfer Punk. Aujourd'hui tout cela fait déjà partie de l'histoire, les gens et les choses ayant changé beaucoup, ce n'est que ce qui a été fixé, qui subsiste en tant que flash. Un compte rendu 'Fanzine' de 1979 (d'un concert des 'Members', apparu dans Koecrandt 32) nous apprend:
'...L'assistance persistait dans ses activités, dansait fougueusement le pogo, des douzaines de punks grimpant sur l'estrade ont d'abord été relancés, mais bientôt il était impossible de les arrêter. Pendant leur deuxième come-back, l'estrade était bondé, mais cela ne gênait pas du tout le groupe...'
Le public a sacrifié des flots de bière. Entretemps des flux de salive, des écrits subversifs, des vêtements, l'écume des extincteurs, des cuves d'eau, de la peinture et des pièces d'artifice volaient de part et d'autre, bienque la devise 'Solo Deo Gloria' inscrite au-dessus du groupe attribue toute gloire à Dieu. Des phares de voitures transparaissaient au passage à travers les hauts vitraux.
Dans l'obscurité étouffante la foule en délire, luisant de sueur, dansait avec exubérance sur le piste de danse glissant. Quant portes latérales, on essayait ardemment de les ouvrir de l'intérieur, la salle étant comble, les gens dehors fauchés comme des blés, ou tout simplement pour prendre l'air. Près du vestiaire, sur les flippers, près du téléphone et sur les lattes de l'architecture néo-classique, on roulait les 'joints' debout, l'époque de la postion horizontale étant passée et, tout comme la position assise, considéerée comme trop passive.
Je ne m'attarderai pas sur les bagarres qui glaçaient le sang, c'est trop répulsif, la plupart des gens venaient pour danser, fumer un 'joint', boire un coup et pour nouer des contacts. Dans la salle il y avait partout des endroits fixes où les différentes bandes de copains se rassemblaient lorsqu'il y avait un monde fou à assister aux concerts. Pas l'ombre d'une chance de lier conversation avec quelqu'un, parce que la plupart du temps la musique était si forte que vous vous érailliez la voix à crier et qu'à bout de quelques heures, rentré chez vous, les oreilles vous cornaient toujours.
'Elle est bien rauque, ta voix!' 'Eh bien, oui, hier j'étais au Par'.'
Pour apprendre des nouvelles et faire des affaires, il fallait passer au corridor. La plupart des débats s'engageaient près des toilettes. Certains y passaient une bonne partie de la soirée. Le livre d'or, c'était l'intérieur des portes du petit coin, mais le graffiti y était interdit, lorsque vous vous faisiez prendre sur le fait, il vous fallait tout repeindre, et pendant un bon bout de temps l'entrée était refusée à l'un des maîtres du graffiti de la capitale.
Le régime de la direction de la boîte, c'était celui d'un pensionnat très sévère. Pour faire durer l'heure de clôture, il fallait faire des avances aux videurs, qui connaissaient tous par coeur tous les pots de colle, si l'on faisait la grève perlée, ils nous priaient l'un après l'autre de nous en aller. Alors le sol était couvert de chopes en plastique écrasés, et on finissait par se faire balayer vers la sortie, accompagné du craquement du plastique. A cette heure-là les 'young and beautiful' s'en étaient allés depuis longtemps, seule l'écume de la ville restait.
Parmi les fervents visiteurs de Paradiso se trouvait Max Natkiel. Tout en se divertissant, il comprit la nature passagère de tout ce qu'il y recherchait tous les jours avec tant de plaisir.
A partir de 1980 il s'est décidé d'apporter aux concerts et aux soirées de circonstance sa caméra, afin d'arrêter la fugacité. Il a donc tout juste eu le temps de reproduire pour la postérité la fin de la première vague 'punk', la transition aux années 80 et sa diversité de Skins, Rude Boys, Rastas, Rockers, Moluquois, Teds, Mods, Autonomes, Heavy Metal Rockers et les Punks toujours, tous photographiés au sein de leur foyer de rencontre international et subculturel. Parmi les enrégistrés il y en a pas mal qui sont des copains anonymes de Max Natkiel.
Il ne s'agit tout de même pas d'un reportage photographique sur Paradiso - nulle part se représente l'image du temple 'pop' bourré de monde - mais plutôt d'une série de milliers et de milliers de portraits de ses auditeurs, représentant au fil des ans l'ambiance de toute une génération, et fixés d'une telle manière qu'ils dégagent plutôt une impression de solitude. Paradiso, c'était le lieu de rassemblement des solitaires qui s'écartaient de la mode prédominante et constituaient par leur préférence musicale commune de nouveaux clans farouches.
C'est l'aspect extérieur qui devenait le média qui convenait à refléter les sentiments intérieurs. Des miroirs, il y en avait partout, en attendant votre bière au bar fourmillant vous vous voyiez dans la glace, parmi les autres spectateurs, la face toute blême et vivement éclairée par la lumière au néon. Des miroirs qui vous permettaient de vous examiner four la mise-en-scène du film dans lequel c'était vous le héros ou l'héroïne, simplement puisque vous étiez né.
Le film dans lequel chaque individu concevait lui-même ses textes, costumes, maquillage et coiffure, et dont le scénario ne s'est jamais fondé sur la libre imagination, mais toujours sur un réalisme véhément. Or, pour le film qui s'est déroulé au Paradiso, c'est Max Natkiel qui a fait les photos à exposer dans la vitrine, les STILLS dans le milieu professionel.
Ce livre-ci constitue la vitrine du cinéma ou 'Cerveau humain', dont l'écran ne nous montre, à cause d'un détraquement perpétuel, que de la neige, jusqu'au moment où une photo y apparaît, qui extraira de notre mémoire un film plein de réminiscences. Les photos se rapportent toujours au passé

Diana Ozon

Traduction en français par Anneke Pijnappel



Paradiso Stills

Max Natkiel, photographie

Diana Ozon, texte

Publie par: Stichting Fragment Foto 1986

ISBN 90 65790 179

Néerlandais ici: Paradiso Stills

Traduction Anglais: Paradiso Stills (English)

Documentaire du cineast Alfred Broer au IDFA: Punk Lang Leve De Lol 

 

Biographie Diana Ozon





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